Perdu dans le plus grand bazar d'Inde...

RECIT I Destination «Old Delhi » et ses quartiers populaires au nord de la capitale indienne. Motos, vélos, rickshaws (petits taxis tricycles), charrettes en bois, pousse-pousse, vaches, chèvres, chiens ; je m'appelle Christophe, je suis stagiaire au bureau de France 2 New Delhi et je viens d'arriver dans la fourmilière du plus grand bazar du pays. Ambiance étourdissante, parfois déroutante. Les guides touristiques présentent ce quartier comme le royaume des échoppes d’épices, de fruits et légumes, de spécialités culinaires aux saveurs étonnantes et des broderies aux couleurs éclatantes. Voici, moi, ce qui m'a surpris pendant ma visite. Tour d'horizon en 10 photos...

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Eclatant

À Kinari Bazaar, des merveilles emplissent les échoppes. Petite ruelle étroite et sinueuse, elle est célèbre pour ses « Zardozi » (broderies dorées). Les femmes indiennes viennent y chercher les derniers tissus à la mode pour briller lors des cérémonies, les mariages par exemple. Habillées de mille couleurs, elles se pressent dans les boutiques et s’y installent confortablement, à même le sol, pour faire leur choix.


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 Fier, Asif pose avec un de ses plus beaux tissus.

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Alléchant

La cuisine de rue est la base de la restauration en Inde, ici plus qu'ailleurs.

Des dizaines de beignets se superposent. Les Samosa et Kachori sont fourrés aux pommes de terre et aux épices les plus variées comme le célèbre masala.


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Coloré

Graines de cumin, curcuma, coriandre, curry, cardamome, clou de girofle, poudre de mangue, graines de moutarde noire,... un arc-en-ciel d’épices.

Accompagnée de son petit fils, une vieille dame dévoile sa marchandise. Son commerce est posé à même le sol à côté d’un amas de pierre.

 

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Etrange

Lorsque je m'enfonce plus dans le quartier à l'ouest, des odeurs extrêmement désagréables me saisissent... La poussière me prend parfois à la gorge. Le contraste est saisissant : les logements sont manifestement insalubres et les niveaux de vie très bas.

J'ai l'impression d'arriver au royaume de la débrouillardise où certains offrent leurs services en toute simplicité au milieu de la foule.


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Chetan, coiffeur, possède une paire de ciseaux, un peigne, un petit miroir posé sur une étagère, et à côté une chaise rongée par l'usure. Il ne lui faut rien de plus pour improviser une coupe en pleine rue.


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Bric-à-brac

J'aperçois beaucoup de petits commerces qui proposent un nombre incalculable de services en tous genres. Besoin de faire de petits travaux de construction ? De réparer son ordinateur ? Son téléphone ? De changer un pneu ? De rafistoler de vieilles chaussures ? Il y en a pour tout le monde et pour tous les problèmes du quotidien...

Un peu plus loin, je m'arrête devant une quincaillerie. La boutique est très étroite : tournevis, marteaux, scies ; des centaines d'outils sont accrochés au mur. Il ne reste qu'une petit place pour le tabouret du marchand.

 

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Marée humaine

Sur le chemin du retour, pas facile de s’arrêter pour prendre une photo. Je dois suivre le mouvement de la foule sinon je me fais bousculer. Parfois, je dois éviter un amas de câbles qui jonche le sol, parfois des tiges métalliques qui sont entreposées à l’entrée d’une boutique et qui barrent la route.

Des hommes se démènent pour livrer les marchandises à temps.

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Tchaï!

Un peu plus loin, des enfants sont attroupés autour d’une vieille dame. Elle vend du Tchaï, un thé noir très sucré mélangé avec du gingembre et parfois du masala. La boisson nationale...

 

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Christophe Reyns (St.)