Lac Baïkal, la perle de la Sibérie 3/5

Regardez ici le troisième épisode de notre feuilleton

Sur l'île d'Olkhon tous ne vivent pas du tourisme ou de la pêche. Yevgueni, par exemple, travaille dans un observatoire dont on ne saura rien si ce n'est qu'on y étudie les champs magnétiques. Le reste est classé secret-défense. On a profité de sa voiture pour aller jusqu'au hameau d'Ouzour, situé à l'extrême nord de l'île. Une véritable expédition. À Ouzour, quelques maisons et une station météo que tient depuis 20 ans la belle-famille Yevgueni. C'est pour eux qu'ils sont allés faire des courses.

Le premier magasin est à 35 km. Le météorologue en chef, c'est Youri Ousov. Par la force des forces, il est aussi mécanicien, carrossier. Dans ces régions isolées mieux vaut être habile de ses mains. "Pour survivre ici, il faut savoir tout faire soi-même", explique-t-il. Toutes les trois heures, de jour comme de nuit, Youri, sa femme, leur fille et un autre météorologue se relaient pour aller effectuer des relevés.

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Un peu plus loin sur le lac des plongeurs s'apprêtent à effectuer des relevés sous la glace. Des scientifiques de l'institut de limnologie d'Irkoutsk. Ils étudient les éponges qui poussent au fond du lac. Depuis plusieurs années elles sont malades et meurent en masse. Est-ce à cause du réchauffement climatique ? De la pollution provenant des eaux usées des villages environnants qui se déversent dans les eaux claires du Baïkal ? Il est encore trop tôt pour le dire.