Au Bundestag, personne ne veut siéger à côté de l'extrême-droite [revue de presse 05/10]

La première séance plénière du Bundestag doit avoir lieu le 24 octobre prochain, ce sera la toute première fois où les députés d’extrême-droite vont siéger dans l’hémicycle. Mais à côté de qui ? C’est la question qui revient dans les chroniques politiques de ces derniers jours. Logiquement, l’AfD devrait s’installer à l’extrême-droite de la salle, soit la place la plus proche… des bancs du gouvernement. A côté de lui, devraient prendre place, dans l’ordre, les Libéraux du FDP, la CDU/CSU, les Verts, le SPD et tout à gauche due l’assemblée Die Linke (gauche radicale). Sauf que les Libéraux ont déjà fait savoir qu’ils ne voulaient pas siéger près des populistes ! Ils devraient officialiser cette demande lors de la séance du 24 octobre, explique ce matin la Bild, mais ils ont besoin d’un vote à la majorité pour que ce soit accepté. Et comme aucun autre parti ne souhaite s’asseoir à côté de l’AfD… Le jeu des chaises musicales parlementaires n’est pas fini.

En Roumanie, tous les salaires pourraient baisser de… 20%

C’est en tout cas la crainte exprimée par des milliers de personnes qui ont manifesté hier dans les rues de Bucarest contre un projet du gouvernement social démocrate. Celui-ci veut transférer les cotisations sociales patronales sur les salariés. Cela va mécaniquement gréver les paies de 20%, mais le gouvernement assure que les patrons seront obligés de compenser en augmentant les salaires de 20%, une affirmation contestée par de nombreux économistes et des juristes qui pensent qu’une telle obligation est contraire à la constitution. Résultat ? « Il est exclu d’obliger le patron à augmenter nos salaires. Il va nous dire: si vous n’êtes pas content, vous êtes libres de chercher un autre emploi », expliquait un manifestant hier. Dans le secteur public, ce projet risque d’annuler les hausses de salaires très généreuses (30 à 100% d’ici cinq ans) que le gouvernement venait d’accorder, ces hausses étant de facto remplacées par la compensation des 20% de charges supplémentaires. La mesure doit entrer en vigueur début janvier.

Sensation au Bayern: Jupp est de retour !

Le club bavarois est en crise après un début de saison mitigé, la gifle (quelle gifle !) reçue face au PSG, le limogeage de l’entraîneur Carlo Ancelotti, les états d’âme publics des joueurs, mais le sauveur est de retour ! Selon la Bild, Jupp Heynckes va revenir au poste d’entraîneur, et ce jusqu’à la fin de la saison, après avoir déjà occupé ce poste de 1987 à 1991, brièvement en 2009, et surtout en 2011-2013. Un dernier mandat qui s’est achevé sur un triplé historique championnat-coupe-Ligue des Champions. A 72 ans, Heynckes sort donc de sa retraite. Et il est clairement l’homme de la situation, souligne la Bild. Il connaît en effet parfaitement les arcanes du club bavarois, et une bonne partie de l’équipe: Ribéry, Robben, Müller, Neuer, Abala, ils ont tous déjà joué sous ses ordres. Heynckes est un entraîneur respecté qui pourra provoquer l’électrochoc dont l’équipe a besoin pour relancer une saison bien mal entamée. 

Bonne journée !

Toute l'équipe du bureau de Berlin.