Après le scandale de la Bundeswehr, un officier d’état-major appelle à un putsch [Revue de presse 23/05]

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« L’armée allemande manifeste sa mauvaise humeur envers Ursula von der Leyen », la ministre allemande de la Défense, rapporte la Bild de ce matin. Il y a quelques semaines, un lieutenant de l’armée allemande a été arrêté, accusé d'avoir fomenté un attentat. Depuis, la ministre de la Défense est sur la sellette et la Bundeswehr est en crise. D’après le journal, le service de contre-espionnage militaire enquête depuis le 15 mai contre un officier d’état-major en raison d’un appel au putsch ! C’est ce qu’aurait révélé le secrétaire d'Etat à la Défense, Gerd Hoofe, dans une séance d’information secrète. Le ministère de la Défense n’aurait pas encore informé le Bundestag de l’affaire. L’officier d’état-major aurait tenu ces propos le 12 mai à Hammelburg : « Je suis malade de voir que 200 000 soldats sont suspectés de manière générale à cause de deux fous. Je suis fâché avec la ministre, il faut en parler ou faire un putsch. ». « Un accès de fureur » selon la Bild, alors que le service de contre-espionnage a précisé dans un rapport que ces propos justifiaient une réponse en raison la menace qu'ils font planer sur "l’ordre fondamental démocratique".

Les réformes proposées SPD ne font pas consensus

©Fabrizio Bensch/R

©Fabrizio Bensch/R

Le programme du parti social-démocrate a été dévoilé, mais « partiellement », dans un dossier de 71 pages précise la Bild. Il y a entre autres une volonté de réforme pour des crèches gratuites dans tout le pays, une demande de proportion égale d’employeurs et d’employés dans l’assurance maladie, la volonté de créer 15 000 postes de plus de policiers pour la sécurité intérieure, et plus de juges et avocats. Mais pour la Bild, « il manque deux chapitres importants » : les impôts et la retraite. Ils seront publiés ultérieurement car selon la secrétaire générale du SPD, Katarina Barley, le programme a été fait de manière « assez précipitée ». Face à ce manque de précision sur les impôts, la Welt commente : « après l’échec de trois élections répétées, les hommes politiques du SPD sont dans une situations très nerveuse. Particulièrement à propos des impôts, le parti ne sait pas ce qu’il doit dire pour gagner des voix ». Et la SZ ajoute : « Une démocratie a besoin d’au moins deux partis forts. Cependant le SPD ne fait pas le poids face à la CDU/CSU. Une fascination temporaire envers Schulz a déguisé la faiblesse du parti ». Le président du SPD au Bundestag, Thomas Oppermann, est pourtant satisfait : «  je pense que nous sommes arrivés à rédiger un programme fort – peut-etre le meilleur depuis l’ère de Willy Brandt ».

Berlin, une ville ouverte à la sexualité

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Après Paris, Rio de Janeiro, et Londres, Berlin est la ville la plus ouverte à la sexualité, selon la Bild. Le journal publie ce matin un sondage réalisé par une application, Lazeeva, qui a rassemblé 450 000 participants, dans 100 villes différentes et 36 états. Berlin se place à la 5ème place de « l’activité sexuelle » et à la 7ème place de la « volonté d’expérience ». En revanche les allemands sont sur le podium de la visualisation de films pornos : la 2ème place derrière Las Vegas.  

 

Bonne journée.

Toute l'équipe du bureau de Berlin.

Publié par France TV Berlin / Catégories : Non classé