Angela Merkel a découvert le dieselgate « grâce aux articles de presse » [Revue de presse 09/03]

©REUTERS/Fabrizio Bensch

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Interrogée hier par une commission d’enquête au Bundestag, Angela Merkel assure ne pas avoir été au courant de la triche de Volkswagen. Dans ce scandale du « dieselgate », Volkswagen est poursuivi pour avoir trafiqué les émissions de véhicules à moteur diesel afin de contourner le dispositif des tests anti-pollution. Ce stratagème a été découvert en septembre 2015 et touche environ 11 millions de voitures. La chancelière allemande a précisé avoir appris cela dans la presse le 19 septembre 2015 et le surlendemain de la bouche de son ministre des Transports, Alexander Dobrindt. « Je ne l'ai su que grâce aux articles dans la presse », a expliqué Angela Merkel aux députés. Elle a dit ne pas avoir l'impression que les autorités allemandes aient pu commettre des erreurs ou des négligences. Elle a ajouté s'être ensuite entretenue au téléphone avec Martin Winterkorn, à l'époque président du directoire de Volkswagen, « probablement le 22 septembre », sans en apprendre davantage. Plusieurs milliers de voitures trafiquées ont été transportées aux Etats-Unis et le groupe Volkswagen a déjà écopé d'une amende de 4,1 milliards d’euros de la part des américains. Angela Merkel ajoute : « ce qui est regrettable, c'est que les représentants de Volkswagen n'aient pas dit la vérité à l'agence américaine de l'environnement. Les Américains ont leurs propres normes et elles n'ont pas été respectées ». Le Tagesspiegel appelle la chancelière « le dernier témoin » qui précise que « nous ne sommes pas le scandale, Volkswagen l’est ».

  Un petit robot vous accueille à l’hôtel

Un reporter de la Bild a rencontré le « robot-hôtel » Pepper au salon mondial du tourisme ITB qui a lieu en ce moment à Berlin. C’est un robot que l’on peut placer à l’accueil des hôtels et qui peut déceler l’humeur de celui qui lui sert la main. Le petit bonhomme de 1,20 mètre peut aussi parler 12 langues, dancer et aide les clients à s’enregistrer à l’hôtel. Vincent Samuel, concepteur chez Softbank Robotics, assure que « 10 000 robots ont déjà été achetés » au prix de 20 000 euros et qu’« un jour, c’est sûr que nous allons tous avoir des robots ».

 

Bonne journée.

 

Toute l'équipe du bureau de Berlin.

 

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