Notre revue de presse du 28 janvier: une solution pour la crise migratoire ?

Angela Merkel, son vice-chancelier Sigmar Gabriel, et Horst Seehofer, le patron de la CSU bavaroise se rencontrent aujourd’hui à Berlin pour tenter une nouvelle fois de trouver des solutions à la crise migratoire. Deux mesures urgentes sont à l’ordre du jour: le durcissement des conditions du regroupement familial, même pour les Syriens, et l’inscription de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc sur la liste des pays sûrs. L’objectif est toujours le même: réduire « significativement le nombre de réfugiés qui arriveront dans le pays cette année. Les Bavarois demandent un plafond à 200.000, mais Angela Merkel ne veut pas en entendre parler, considérant que cela l’obligerait à respecter une promesse qu’elle sait intenable.
Les participants à cette réunion devraient aussi commenter l’annonce de la Suède hier: le pays va expulser entre 60.000 et 80.000 déboutés du droit d’asile, selon les déclarations du ministre de l’Intérieur hier sur la télévision publique suédoise.  En 2015, la Suède a accueilli 163.000 réfugiés, soit, comparé à sa population, plus que tout autre pays européen.

Un nouveau scandale pour la police allemande ?


C’est ce que publie la Bild Zeitung à la une. Des policiers de Kiel (nord) ont reçu en octobre dernier des instructions pour ne pas poursuivre les réfugiés soupçonnés de petits délits et dont l’identité n’est pas établie. La raison est donnée dans un document officiel publié par le quotidien: cela coûterait trop de temps et d’argent, pour des faits jugés mineurs. Peu habituée à la nuance, la Bild écrit: « la police capitule devant les réfugiés délinquants »…

Une demeure bien encombrante…


« A vendre: belle propriété, au calme, à rénover. Prix sur demande ». La ville de Berlin aimerait bien retirer un jour cette annonce, mais elle n’arrive toujours pas à vendre cette demeure qui fut le repère de Josef Goebbels, le propagandiste du Troisième Reich. Elle a déjà écarté plusieurs acheteurs potentiels, ne voulant pas que le bien ne « tombe en de mauvaises mains ». Les candidats au rachat ne se bousculent pourtant pas, sans doute rebutés par l’histoire de la demeure. Une responsable de la régie immobilière de la ville dresse le portrait-robot de l’acheteur idéal: « quelqu’un qui viendrait nous voir avec un concept pertinent pour utiliser cet endroit qui est tellement lié à l’Histoire ».

Bonne journée.

Toute l'équipe du bureau de Berlin.